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NE PAS JUGER, C'EST OBTENIR LE SALUT SANS EFFORT



Le péché déjuger les autres se trouve couramment dans les actions des hommes, car il est si facile de le commettre. Le blâme sur les autres peut être émis sans aucun effort spécial et peut même apporter un certain plaisir. Une personne, lorsqu'elle en juge une autre, invente de cette façon une excuse pour elle-même; endormant ainsi sa conscience avec l'amour-propre de penser qu'il n'y a pas de réelle condamnation, mais qu'elle ne fait que blâmer à juste titre le vice de la personne coupable. Alors que nous ne prêtons pas attention à nos propres défauts et faiblesses, que nous nous excusons généreusement pour nous-mêmes, nous les condamnons néanmoins sévèrement chez les autres..."Faire son propre éloge et condamner les autres sont les choses les plus courantes parmi nous. Le cœur malin, la plus pourrie des pourritures, ne s'empêche pas de claironner : "Je ne suis pas comme eux". Et les manières de le dire sont innombrables (Evêque Tbéophane le Réclus). "J'en ai vu qui commettaient en secret et hors de la vue des hommes les péchés les plus graves et qui forts de leur prétendue pureté, invectivaient âprement ceux qui commettaient des pécadilles mais à la vue de tous" (St. Jean le Climaque, Degré 10:17).
L'exemple donné par Sa Béatitude le Métropolite Antoine dans la vie de tous les jours, est tout à fait significatif : "Alléz, dans le plus sévère des monastères, ou cinquante moines prient et lisent la parole de Dieu, alors que le frère chargé de intendance se débat du malin au soir avec des problèmes de choux, oignons et poissons; il excellerait peut-être davantage que ses frères en prière et méditations mais, par obéissance, il sert à table... Et pourtant, parmi ceux qui servaient à table, et certainement le premier d'entre eux, il y avait St.Etienne l'Apôtre Ne le lapidez, pas avec les pierres des jugements..." (Oeuvres choisies vol. p. 192)

Les juges civils reçoivent une bonne rémunération, car ils sont confrontés à la tâche - pas si facile - d'enquêter sur les affaires des autres. Dans ce cas, pourquoi se pose-t-on si volontiers en juge sévère de l'autre ? Il n'y a qu'une réponse, que chacun d'entre nous ressent toujours : nous n'avons pas le désir de nous connaître nous-même ! A la question qu'on lui a posé : "Quelle est la chose la plus difficile selon vous?", quelqu'un a répondu : "se connaître soi-même", - "et la chose la plus facile ?" - "voir les défauts de notre prochain". Pour cette raison, lin personne peut disserter une heure entière sur les vices des autres; quant aux siens propres, elle peut à peine en dire quelques mots, lorsqu'elle se présente à la confession. "Celui qui a pris conscience de ses fautes garde sa langue; mais le bavard ne se connaît pas encore comme il le devrait" (L'Echelle, Degré 11:4). "Celui qui se connaît lui-même dit, lorsqu'il voit quelqu'un pécher ouvertement : "Malheur à moi ! Comme il pèche ce jour, ne pécherai-je pas demain ?" (Abba Dorothée - Serment 6). "Tout péché, soit de l'âme, soit du corps, dont nous accuserons notre prochain, nous y tomberons nous-mêmes. La chose est sûre" (L'Echelle Sainte, Degré 10:12). Par conséquent, St. Isaac le Syrien - ce fin connaisseur des cœurs - pouvait conclure : "Celui qui est arrivé à se voir tel qu'il était lui-même, celui-là s'élèvera dans les hauteurs jusqu'aux anges ".

La blessure causée par le péché de jugement est véritablement grave, car ce péché engendre d'innombrables conséquences pernicieuses : il anéantit les liens amicaux, il attise les querelles familiales, sème l'envie parmi les hommes, discrédite la réputation d'une personne. En réalité, si quelqu'un entend des paroles diffamatoires à propos d'une autre personne, peut-il être amené à en penser du bien ? Ne sera-t-il pas enclin à la dénigrer en pensée et la condamner ? Et ceci est-il plaisant à Dieu ? Remarquons la facilité avec laquelle une personne médisante commence par aborder le point faible d'un proche; dès qu'elle remarque que vous êtes accord avec son jugement. alors sortent instantanément de sa bouche un millier de paroles, et elle couvre de honte la misérable victime des pieds à la tête. Et très .souvent l'interlocuteur non seulement ne met pas fin à cette conversation pécheresse, mais en plus en rajoute un peu.

Comment donc devons-nous nous battre contre ce péché, si largement prédominant ?

Savez-vous qu'au regard du Seigneur, absence de jugement représente une vertu lelle qu'il promet le pardon de tous les péchés et la réconciliation avec Lui, la délivrance du jugement et du tourment éternel. Ne jugez pas. afin (de ne pas être jugés (Mat. 7:1 ). Car si vous pardonnez aux  hommes leurs faiblesses, alors votre Père Céleste vous. les pardonnera de même (Mat. 6:14). Le souvenir de ce commandement évangélique devrait nous amener à penser à notre fin terrestre, à noire comparution devant le redoutable et juste jugement de Dieu.

Si Dieu Lui-même ne juge personne, selon les Ecritures, mais a confié tout jugement au Fils (Jean 5:22), et si le Fils de Dieu est venu sur terre pour sauver les pécheurs, et dit par conséquent : Je ne juge personne (Jean 8:15), alors comment vous seul pouvez-vous juger celui que le Seigneur désire sauver ? Lui ne juge pas, mais montre Sa miséricorde.

" J'ai connu un homme qui avait péché à la vue de tous, raconte Saint Jean Climaque, mais s'en était repenti en secret. Et celui que je condamnaiscomme luxurieux était chaste aux yeux de Dieu, car il L.'avait apaisé par une conversion véritable" (Degré 10:7) II ajoute "Ne perds pas de vue ceci et tu veilleras très soigneusement à ne pas juger un pécheur : Judas était du nombre des apôtres, et le larron du nombre des assassins; mais quel changement étonant en un instant !" (Degré 10:5) II est possible que vous soient montrées les blessures de vos frères pour que vous soyez, amenés à vous en préoccuper, de même que le Samaritain a soigné celui qui était blessé par les voleurs. Ô amis bien aimés, souvenez-vous de ces paroles :

"L.'amitié est écrite sur la pierre, l'inimitié sur l'eau."

Faites cas des circonstantes. suivantes : le jugement pénètre le coeur à travers des  conversations frivoles  sur les autres, qu'il s'agisse de visiteurs ou bien en société ou encore - et c'est fort regrettable - à l'église. Sachant quel est le terrain glissant. pour vous, évitez-le soigneusement. De
même lors des conversations frivoles - lorsque vous rencontrez, quelqu'un en quelque lieu que ce soit. un étranger ou un parent, adoptez. immédiatement avec lui une attitude "défensive" et ne prononcez, aucune critique douteuse sur vos prochains.

Un ancien conseilla à son fils spirituel d'avoir toujours une petite pierre à portée de sa main et lui dit : "des que ta bouche s'ouvrira futilement, prend la pierre et serre la, et amène imperceptiblement la conversation sur un autre sujet inoffensif... Alors tu gagneras comme ami ton prochain ainsi que la paie du coeur." A ce sujet, la merveilleuse "Echelle" dit : "Celui qui connaît le parfum du feu d'en haut fuit la compagnie des hommes comme les abeilles la fumée car la fumée chasse. celles-ci et la compagnie des hommes est préjudiciable à celui-là (Degré 11:1 I)".

La vertu de l'ahsence de critique est étroitement liée au don du silence, qui est comparée à un mêtal pur, précieux : la parole est d'argent, le silence est d'or, car le silence est le mystère du temps à venir, Le calme cl le silence sont les plus beaux atours du chrétien. St Nil le Jeûneur conseille : "Ne recherchez, pas avec avidité les largesses de la vie; il est préférable de chercher le sentier étroit et clos. C'est pour cela que nous avons deux oreilles et une seule langue, davantage pour entendre noire salut, que pour parler." Comme est juste aussi renseignement éthique de St. Grégoire le Dialogue: "11 est plus louable de supporter une insulte en silence, que de la vaincre par une réponse." Et notre Vénérable Père Séraphin ajoute :" Personne c'a jamais eu à se repentir du silence." Il devient alors clair que de nombreuses pages des œuvres patristiques utiles à l'âme soient dédiées au silence.

Ainsi le jugement de notre prochain n'appartient qu'au Seigneur Dieu ; quant à nous, il serait plus convenable et profitable de garder le silence sur les chutes de nos frères et de fuir les assemblées frivoles. Les jours de notre vie nous sont comptés; le temps s'enfuit, et l'élcrnité s'approche de nous inexorablement avec chaque heure qui passe. Et quand allons-nous réussir à nous repentir de nos propres manquements aux commandements ? Ô amis, regardez à l'intérieur de voire propre âme, "si quelqu'un, débarrassé du voile de l'amour de lui-même, voyait exactement ses propres maux, il ne pourrait plus se soucier d'autre chose sa vie durant, il estimerait que tout le temps qui lui reste ne lui suffirait pas pour s'afiliger sur lui-même, vivrait-il cent ans et verrait-il toutes les eaux du Jourdain couler de ses yeux en torrents de larmes. J'ai examiné l'affliclion, et je niai pas trouvé en elle la moindre trace de médisance ou de condamnation d'autrui (St Jean le Climaque, Degré 10:13-14)."

Etre ignorant de ses propres péchés, mais pas de ceux des autres est le résultat d'une tentation et d'une suggestion diaboliques car, selon les mots de St. Jean Climaquc : "Les démons nous contraignent soit à pécher, soit, si nous ne péchons pas, à juger ceux qui pèchent, afin de souiller notre innocence par ce jugement" (Degré 10:15). Réellement, il vaut mieux parfois pécher que de juger le pécheur, car le péché rend l'âme humble, alors que la critique rend semblable au diable.

Le Chrétien doit non seulement se retenir avec soin, mais ne pas avoir honte de retenir celui qui en calomnie un autre en sa présence. "Il vaut mieux lui dire : Arrête, frère ! Je tombe moi-même chaque jour dans des fautes plus graves; dès lors comment pourrais-je condamner celui-ci ? Tu obtiendras ainsi un double profit : avec l'unique remède, tu le guériras toi-même et tu guériras ton prochain" (Degré 10:8 ).

Bien sûr, nous avons tous éprouvé le sentiment du remords sur la conscience lorsqu'une personne sur laquelle nous avons porté un jugement meurt, et ne peut donc plus émettre d'objection à nos paroles... Comme il est fréquent que nous nous surprenions à nous souvenir soudainement non pas des mauvais côtés d'une personne décédée, mais de ses bons aspects -alors qu'elle nous avait tant agacé auparavant. Prêtez attention au récit suivant, qui est particulièrement instructif : un jeune garçon entra pour la première fois dans un cimetière. Il lut avec intérêt les épitaphes laudatives sur les tombes et monuments. Après en avoir lu une dizaine, il demanda tout interloqué à son père : "Papa, dis-moi, où sont enterrés tous les gens méchants ? "...

Le but de la vie est d'être vivant spirituellement et mort aux sens. Lin frère vint vers l'Abbé Macaire et lui dit : "Abbé, dis-moi une parole édifiante sur la façon obtenir le salut ! " Ancien lui dit : " Va au cimetière injurier les
défunts". Le frère alla, les injuria et leur jeta des pierres. A son retour, il rapporta à l'ancien ce qui s'était passé. L'ancien le questionna : "Et que t'on ils répandu ?" - "Rien", répond-il. L'ancien lui dit : "Retournes-y demain et glorifie-les". Le frère alla, il adressa des louanges ;aux défunts, leur disant :

"Apôtres, Saints, Justes ! ", puis il retourna voir l'ancien et lui raconta :

"Je les ai célébrés". L'ancien lui demanda : "et que t'ont-ils répondu ?" -"Rien". répondit le frère. Alors l'ancien lui dit : "Tu vois combien tu les as injuriés - et ils ne l'ont rien dit; combien tu les as exaltés - et ils ne t'ont rien dit. Alors toi aussi, si tu veux être sauvé, sois sembli'ible à ces défunts et ne prête pas attention aux insultes des hommes ni à leurs louanges, alors tu pourras être sauvé."

Néanmoins, alors que nous sommes appelés à ne pas critiquer, cela vont-il dire que nous ne devons pas démasquer le mal en général ? Ne devons -nous réellement rien dire contre ceux qui font le mal ? Le Seigneur n'a-t-il pas ordonné : si ton frère fait le mal  devant toi, va et reprends-le ?

C'est quelque chose de complètement différent : il s'agit de reprendre les péchés d'un frère pour qu'il se corrige. Le Seigneur ordonne à chacun de dire à l'autre ses péchés, de manière à pouvoir partager le salut d'un pécheur. Seulement, il ne faut pas le dire avec sévérité et le réprimander avec colère : mais avec compassion et douceur, éveiller l'âme lourde du poids des péchés; qui sont lourds non du fait de la condamnation d'un autre, mais de la crainte de Dieu. Le plus grand bien que vous puissiez faire à un frère tombé, ou à quelqu'un qui vous a calomnié, c'est d'élever des prières pour lui : "si tu l'aimes comme tu le dis, prie en secret pour lui et ne te moques pas de cet homme. C'est cette manière d'aimer qui plait au Seigneur" (L'Echelle, Degré 10:4).

Dans un sens plus large, le Chrétien ne devrait pas rester silencieux lorsque la vérité est foulée aux pieds ou lorsque les enseignements de L'Eglise sont attaqués. Chaque Chrétien, avec tout son pouvoir et toutes ses capacités, à la mesure de son rang cl de sa vocation, devrait combattre les puissances maléfiques dénoncer cl mettre en garde, par un sermon, par des paroles ou par écrit.

De manière générale, il y a différents degrés dans l'acte de censurer son prochain. "Une chose est de médire, nous enseigne Abba Dorothée, une autre en est de juger, et une autre de dénigrer. Censurer, c'est dire d'une personne qu'elle a menti, ou perdu son sang-froid, ou est tombé dans la fornication, ou fait autre chose de cette sorte. Mais condamner, c'est dire : celte personne est un menteur, un fou à lier, un fomicaleur. Car alors, on juge l'état même de son âme, on le condamne à vie. Dénigrer, c'est non seulement juger, mais
le mépriser; le regarder de haut et en être dégouté comme d'une sorte de saleté: c'est déjà juger, mais beaucoup plus desiructif" (Homélie 6).

Dans la mesure où nous sommes "le corps unifié du Christ, nous sommes tous membres les uns des autres (Romains 12:5)" et devrions souffrir les uns pour les autres, nous aider les uns les .autres, spécialement dans l'œuvre du salut. Plus nous sommes proches les uns des autres, plus nous nous rapprochons de Dieu. Abba Dorothée, lors de ses pénétrants sermons, cite une merveilleuse illustration de unité des uns avec les autres : "Supposez que le monde soit un cercle, et Dieu le centre de ce cercle. Les rayons, c'est à dire les lignes droites qui partent du centre de ce cercle, sont les chemins de la vie humaine. Ainsi, comme les Saints avancent vers l'inlérieur du cercle dans leur désir d'elle près de Dieu, ils se rapprochent davantage les uns des autres, et plus ils sont proches les uns des autres, plus ils sont proches de Dieu. Et inversement (Homélie 6) ".

De tout ce qui vient d'être énoncé, on peut arriver à la conclusion que chacun doit apprendre à ne pas critiquer comme le moyen le plus Facile d'obtenir le salut car, en vérité, comme disent les sages "ne pas juger - c'est obtenir le salut sans effort." En confirmation de cela, nous mentionnerons un exemple tiré du " Prologue ", ou l'on raconte l'histoire d'un moine qui mangeait et buvait à volonté, et c'avait pas le désir de prier. Il c'avait qu'une seule vertu, ignorée de tous : il ne jugeait personne l'autre que soi. Avant qu'il ne meure, il devint extrêmement joyeux, de telle sorte que les frères. qui venaient lui dire adieu et lui demander son pardon, s'en aperçurent et lui demandèrent : "N'as-tu vraiment pas peur de mourir ?" El lui répondit :" Pardonnez-moi : j'éiais négligent, mais je ne jugeais par conséquent personne. Alors un ange c'a montré mes péchés, mais il en a déchiré la liste, en disant que je pouvais partir en paix vers le Seigneur, pour cette seule raison, que je ne jugeais personne." El il reposa en paix.

Si ce moine a été élevé vers de telles hauteurs par cette seule et unique vertu, alors que peut-on dire de ceux qui "ont mené le bon combat" et n'ont pas jugé ? De quelle douceur sera donc la récompense céleste pour leurs vertus terrestres ! Essayons nous aussi de lutter - pendant que le souffle de la vie terrestre est encore présent en nous - pour atteindre, même à un moindre niveau, la perfection spirituelle du détachement des vanités, et de l'élévation vers les hauteurs.

Archiprêtre Valéry Loukianov  
Душе МояВозстани, Типография преп. Иовà Почаевскаго, Джорданвилл, Н. И. 1993. Orlhodox Life N° 1, 1988.pages21.26 Traduction de V.F. Grigorieva

Notes,
Ce texte comporte de nombreuses citations (de deux livres qui ont nourri spirituellement des générations de chrétiens orthodoxes, qu'ils soient moines ou laïcs relies soni tirées dans leur version française des éditions suivantes :
St Jean le Climaque. L'Echelle Sainte, traduction de P. Placide Deseille, Colleciion Spiritualité Orientale n° 24. 2ème edit 1987 Dorothée de Gaiza,  Œuvres  spirituelles. Sources Chrétiennes  n°92, Ed.. du Cerf.
1963

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ARCHIMANDRITE GAVRILO

Chers visiteurs de notre site web du monastère de Lepavina! Grace aux nombreux visites de notre site, je suis honoré de vous présenter les differents évenements de l'Eglise orthodoxe serbe et du monastère Lepavina. Nous allons poster sur le site des textes sur des sujets differents des autres sites orthodoxes. J'espère et je crois profondément que notre Seigneur m'aidera dans cette tache.

Avec la bénediction de Dieu, du monastère Lepavina Archimandrite Gavrilo.

Krst
Njegovo Visokopreosvestenstvo Mitropolit G. Porfirije

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